Plus de cinquante ans après sa parution initiale, Dune reste à
ce jour le plus grand succès de la littérature de
science-fiction à travers le monde. En France il semblerait, mais
les chiffres sont toujours à prendre avec des pincettes, que, toutes
éditions confondues, il s’écoulerait encore chaque année environ
15 000 exemplaires de Dune. Un succès sur le long terme qui avait
fait dire en son temps à Gérard Klein (créateur et directeur de la
collection Ailleurs & Demain), que Dune n’était pas un best
seller….. mais un “long seller”. Aussi curieux que cela puisse
paraître, Dune est pourtant une œuvre dont le succès reste à ce
jour purement littéraire. Malgré deux adaptations vidéoludiques
plutôt réussies, mais plus toute jeunes, un long métrage réalisé
en 1982 par David Lynch (mais qui fut un échec cuisant au box
office) et une mini-série pleine de bonnes intentions mais un
peu cheap, c’est plus ou moins le néant côté grand public (même
si le jeu de rôle est devenu culte, cela reste un épiphénomène).
Alors que Starwars n’en finit plus de séduire depuis quarante ans
de nouveaux publics, d’être décliné à toutes les sauces et
d’inonder le marché de produits dérivés, Dune reste dans l’ombre
de l’univers de Georges Lucas, dont il est pourtant l’une des
inspirations évidentes. 2020 était donc censée marquer le retour
de la vengeance du rouleau compresseur marketing avec la sortie de
l’adaptation cinématographique de Denis Villeneuve alors même
qu’en France, les éditions Robert Laffont fêtaient le
cinquantenaire de la traduction (assurée à l’époque par
l’excellent Michel Demuth). Tous les paramètres étaient réunis
pour que l’univers de Dune s’impose enfin auprès du
grand-public, avec tout ce que cela représente bien évidemment en
matière de retombées commerciales. Autant dire que le report du
film de Villeneuve en 2021 a sans doute contrarié nombre de projets
et autres plans marketing minutieusement pensés.
Du côté des éditeurs, les hostilités ont commencé au mois
d’octobre 2020 avec la sortie de l’édition collector de Dune
chez Robert Laffont. Un travail honnête et nécessaire, avec pour
l’occasion une révision de la traduction (à ne pas confondre avec
une nouvelle traduction) et un objet livre franchement enthousiasmant
pour le prix (couverture cartonnée, reliure de qualité et première
de couverture sobre et soignée). De quoi remplacer sans trop se
poser de question votre vieille édition pocket fatiguée par de
multiples relectures. (ERRATUM : j'avais rapporté ici de mauvaises informations concernant la version numérique, on me signale que désormais la version électronique est équivalente à la collector, avec révision de traduction et préfaces. Mille excuses à l'éditeur pour cette erreur). A noter qu'il existe également depuis janvier une édition brochée avec une nouvelle couverture
d’Aurélien Police, sans compter le toilettage de l’édition de
poche, chez Pocket, qui bénéficie non pas de la révision de la
traduction, mais d’une nouvelle couverture d’un orange vif pour
le moins discutable, mais sans doute très repérable parmi les
nouveautés. A noter que la dénomination “collector” de cette
édition poche est plus que trompeuse puisqu’elle est en outre
expurgée des préfaces de Denis Villeneuve et de Pierre Bordage. De
quoi faire râler quelques lecteurs, moins perdus qu’hypothétiquement
floués par la stratégie commerciale de Robert Laffont et de Pocket.
Enfin, chacun trouvera sans doute son bonheur dans l’une ou l’autre
de ces offres..
Ce n’est pas tout puisque l’on recense au cours de ces trois
derniers mois la sortie de pas moins de quatre études sur Dune. Tous
ces livres se valent-ils ? Sont-ils partiellement ou totalement
redondants ? Apportent-ils beaucoup de grain à moudre aux vieux
baroudeurs de la SF, qui connaissent déjà bien l'œuvre ? Telles
sont les questions que l’on est en droit de se poser avant de
passer à la caisse. Nous ferons cependant l’impasse sur l’ouvrage
Les visions de Dune : dans les creux et les sillons d’Arrakis de
Vivien Lejeune, non pas en raison de son contenu, que je n’ai
qu’assez rapidement survolé en librairie, ni même de ses
qualités, sur lesquelles je ne me prononcerai pas. Le sommaire ne
semblait tout simplement pas correspondre à ce que je cherchais, son
approche étant, il me semble, assez peu centrée sur l’aspect
littéraire de l’oeuvre pour privilégier les questions liées aux
adaptations cinématographiques (celle, avortée, de Jodorowski, puis
celle de Lynch), télévisuelles (la mini-série) ou vidéoludiques.
Une approche respectable, mais qui me passionne moins, d’autant
plus que certaines de ces questions sont traitées dans un autre
ouvrage, à savoir Dune, le Mook.
Ouvrage collectif dirigé par Lloyd Cherry et co-édité par
l’Atalante et Leha, Dune, le Mook a fait parler de lui en raison de
son financement participatif, qui n’a pas manqué d’intriguer le
fandom, mais également en raison de son ambition affichée, tant sur
plan du contenu que du contenant. Abordant l’oeuvre sous tous ses
aspects, l’ouvrage est très richement illustré et bénéficie
d’une attention jusque dans ses moindres détails (iconographie,
choix du papier, mise en page, reliure, format, petit marque-page
cadeau….). C’est indiscutablement un bel objet, qui s’adresse
aux fans purs et durs et parvient sans trop de mal à séduire grâce
notamment aux illustrations très réussies d’Adrien Police.
A noter que si vous avez le loisir de consulter ce mook et que la
reliure vous paraît décollée, c’est parfaitement normal, il
s’agit d’un choix de l’éditeur pour faciliter la lecture à
plat du document (c’est ce qu’on appelle une reliure suisse).
Bon très bien, mais le contenu est-il à la hauteur de
l’emballage ? Tout d’abord l’ouvrage est indiscutablement très
complet et convoque une belle brochette de spécialistes
(journalistes, auteurs, universitaires, scientifiques…), mais en
contrepartie la plupart des articles sont assez courts (une double
page, sauf exception) et l’on reste parfois un peu sur sa faim.
L’essentiel néanmoins y est, à défaut d’être très
approfondi. C’est sans doute là le plus gros défaut de ce mook, à
vouloir être trop exhaustif il finit par faire parfois du
saupoudrage. Il faudra alors aller lorgner du côté d’autres
ouvrages de référence pour trouver un complément d’information,
notamment pour la partie scientifique, qui fait du teasing avec des
versions courtes d’articles publiés dans un autre ouvrage en
version longue (cf. Roland Lehoucq. Le bélial). Un concept qui
laisse légèrement dubitatif. On regrettera également la lisibilité
pas toujours exemplaire de certains articles, liée au choix de
l’encre et à la mise en page (texte couleur bronze sur fond crème,
on a vu mieux en matière de contraste), ainsi que la qualité du
papier, qui me paraît un peu fragile ; mais bon, sans doute était-ce
une nécessité pour que ce mook garde un poids raisonnable. Au
rayon des contributions appréciées, j’avoue avoir lu avec grand
intérêt les articles traitant de la genèse du roman de Frank
Herbert, ainsi que les contributions consacrées aux personnages
principaux de l’univers de Dune. Mention particulière à la
participation de Catherine Dufour au sujet de Bene Gesserit et du
féminisme, ainsi que dans la partie ciné, à l’article consacré
au travail des scénaristes et au difficile passage du livre à
l’écran. Pour ceux qui n’ont jamais vu le documentaire
Jodorowsky’s Dune de Frank Pavich, l’article sur l’adaptation
avortée du roman par le très fantasque Alejandro Jodorowsky est
sans doute une pièce de choix. Ne voulant pas trop déflorer
le sujet, je n’ai pour ma part rien lu concernant l’adaptation
ciné de Denis Villeneuve, auquel le mook consacre une bonne dizaine
de pages, si ce n’est davantage. Mais les curieux en auront sans
doute pour leur argent.
Les fans restés sur leur faim à la lecture du contenu
scientifique de ce mook, se tourneront donc vers un autre ouvrage
pour satisfaire leur curiosité et leur soif de connaissance, à
savoir le livre dirigé par Roland Lehoucq et publié dans la
collection parallaxe du Bélial, Dune : exploration scientifique et
culturelle d’une planète univers. Ce livre fait évidemment la
part belle aux sciences dures, mais n’oublie pas pour autant le
rôle capital des sciences sociales et de la philosophie dans la
réflexion de Frank Herbert, les réfractaires aux disciplines aussi
exigeantes que sont l'astrophysique, la thermodynamique ou bien
encore la géologie y trouveront donc également de quoi se
sustenter. Il faut dire que Roland Lehoucq a su parfaitement
s’entourer par des spécialistes, qui font très largement la
preuve de leurs compétences et de leurs qualités de
vulgarisateurs. Difficile de recenser de manière exhaustive
les quatorze articles au sommaire, mais l’ouvrage débute avec des
contributions plutôt centrées sur les questions scientifiques et
techniques (viabilité des planètes et des systèmes de l’imperium,
questionnement au sujet du voyage spatial et de la capacité des
navigateurs de la guilde à replier l’espace, écosystème
d’Arrakis et chimie des vers géants, la difficile question de
l’énergie et l’aspect technique des distilles). J’avoue avoir
été particulièrement intéressé par l’article concernant les
distilles tant je trouve l’invention de Frank Herbert absolument
fascinante, mais c’est uniquement une question de centre d’intérêt.
L’article de Roland Lehoucq (“Des plis dans l’espace temps”)
est sans doute un peu moins novateur dans le sens où ces questions
ont déjà été traitées par le passé, mais pour les novices c’est
sans doute une pièce de choix et comme à son habitude, l’auteur
se montre particulièrement clair et pédagogue. Mention spéciale à
l’article de Vincent Bontems intitulé “Penser l’innovation sur
Arrakis” ; si le le titre paraît un peu obscur, le contenu est en
revanche brillamment exposé et traite des antagonismes
technologiques et culturels qui traversent de part en part l’univers
de Dune. La question du progrès est donc au coeur de la réflexion
de Frank Herbert, qui dissocie fortement innovation et progrès et
dont la pensée est profondément irriguée par les questionnements
de son temps. C’est donc l’occasion de recontextualiser
l’épineuse question du Jihad Butlérien (au regard de la réflexion
du philosophe des techniques Gilbert Simondon) afin de lui donner
toute la profondeur qu’elle mérite. C’est tout bonnement
passionnant et montre à quel point ce thème est d’une grande
modernité et toujours d’actualité.
La seconde partie de l’ouvrage traite des questions culturelles
et sociales soulevées par le roman de Frank Herbert. On y aborde en
premier lieu des questions de linguistique (“Exotisme et force
linguistique”) à travers le prisme des nombreux néologismes
inventés par Herbert, mais également l’épineux débat des
talents d’écriture de l’écrivain américain. Les choses sont
parfaitement remises en perspective dans le sens où Frank Herbert
prouve toute l’étendue de sa maîtrise de la l’écriture et de
la narration. L’invention de ces néologismes ne peut être
dissociée de la capacité de Frank Herbert (et de son traducteur) à
leur donner du sens au sein d’une phrase et à les introduire avec
une grande subtilité pour façonner son univers. Ces néologismes
sont donc des vecteurs du sense of wonder, une porte d’entrée vers
un imaginaire puissant qui se dévoile peu à peu au lecteur sans
devoir faire preuve d’un didactisme pesant. Evidemment ce sense of
wonder passe également par des emprunts linguistiques à d’autres
langues (la plupart arabo-islamiques ou sémitiques) qui permettent
de colorer et de teinter d’exotisme l’univers de Dune, tout en
lui donnant du sens puisque ces héritages plus ou moins anciens
rappellent les origines des peuples qui composent l’imperium.
L’article se termine enfin par quelques précisions sur la “Voix”,
mais s’avère en la matière un peu moins convaincant. La question
du féminisme, ou plutôt de la figure féminine, n’a évidemment
pas été oubliée et l’article de Carrie Lynn Evans (“Femmes du
futur : genre, technologie et cyborg”) traite brillamment cette
question, même si le propos dépasse largement le cadre de Dune.
Pour ceux qui s’interrogent sur les questions religieuses, et
notamment sur les influences, les emprunts et les hybridations qui
font du roman un syncrétisme assez fascinant les différentes
religions actuelles, l’article de de Fabrice Chemla (“Dieu,
l’empereur et le reste”) est un passage obligé, l’auteur y
explicite de nombreux termes parfois obscurs pour le lecteur (surtout
lorsqu’il s’agit de néologismes religieux). On ne pourrait pas
évoquer Dune sans aborder sérieusement le thème de la préscience,
appréhendée en l’occurrence comme un paradoxe dans l’article de
Frédéric Ferro (“Les futurs contingents : science et préscience
dans Dune”) car il est clair que la notion de préscience soulève
de graves problèmes à la fois logiques, philosophiques et même
physiques (en matière d’espace-temps notamment). Honnêtement, il
s’agit là d’un article assez vertigineux et complexe, mais qui
permet de saisir à quel point Frank Herbert avait poussé loin sa
réflexion sur le sujet pour donner cohérence à son univers.
Accessoirement, l’article permet également d’expliciter
certaines réflexions de Paul dans le Messie de Dune et les choix
qu’il effectue au sujet du sentier d’or, tout comme il éclaire
les craintes qui sont celles de Leto II et qui le poussent notamment
à fusionner avec les truites des sables pour devenir l’empereur-dieu
tyrannique que l’on connaît. Il s’agit là, à mon sens, d’une
contribution indispensable à la compréhension des lignes de force
qui traversent de part à part l'œuvre de Frank Herbert.
Enfin, dans l’ultime et dernier article de cet ouvrage (“Dune :
un mélange historique, politique et romanesque”), Christopher
Robinson se propose d’analyser Dune comme une oeuvre politique en
phase avec les courants et les lignes de fracture de son temps
(comparaison entre le monopole de l’épice et celui du pétrole,
influence de la beat generation sur le plan spirituel ou en matière
d’expériences psychédéliques….). Le point le plus important à
mon sens est que l’article met fin à l’idée selon laquelle Dune
serait un roman manichéen illustrant la lutte du bien (Les Atréides)
contre le mal (les Harkonnens), alors qu’une analyse plus fine
démontre que le roman est un mélange d’idéologie et d’éthique
qui reflète les conflits de son époque (guerre froide et
McCarthysme). Une analyse fine de l’oeuvre montre par ailleurs que
les Atréides ne sont en aucun cas des parangons de vertu (cf.
le portrait du grand père de Paul, l’inflexibilité de Leto on
bien encore le comportement vengeur de Paul, qui peut dans certains
cas se montrer d’une rare cruauté), le baron Harkonnen lui-même
n’est pas aussi monolithique qu’on veut bien le croire. Logique
dans un roman où le mal est surtout l’incarnation des nécessités
politiques.
Nous terminerons donc cette recension par le livre de Nicolas
Allard, Dune : un chef-d’oeuvre de la science-fiction, publié chez
Dunod. C’est une publication pour laquelle j’avais beaucoup
d’attentes, trop sans doute, et je ne vous cache pas que j’ai été
un peu déçu. J’attendais clairement un ouvrage analysant de fond
en comble l’oeuvre sur un plan littéraire un peu poussé et soyons
honnête je ne suis sans doute pas la cible de Nicolas Allard, qui a
probablement voulu s’adresser à un public un peu moins familier de
l’oeuvre de Frank Herbert. L’ouvrage ne démérite pas et
certaines analyses sont intéressantes. Par exemple, les liens avec
Starwars sont clairement démontrés, bien qu’à mon sens parfois
un brin capillotractés, mais il me semble que l’auteur s’attarde
sur cette question un peu longuement au détriment d’autres aspects
de l’oeuvre. La partie consacrée à la genèse de Dune est
également bien documentée, même si les fans purs et durs n’y
apprendront sans doute rien de bien nouveau. L’analyse des thèmes
qui traversent le travail de Frank Herbert sur Dune est à mon sens
la contribution la plus intéressante de Nicolas Allard, c’est une
bonne synthèse des questionnements que soulève Herbert tout au long
de son travail. La question écologique fait l’objet d’une
analyse qui, il me semble, adopte un angle très juste dans le sens
où Nicolas Allard cerne de manière assez fine les lignes de
fracture qui sont au coeur du roman et pointe très justement
l’aspect extrêmement avangardiste de Frank Herbert sur le thème
de l’écologie. Dans les années soixante, le respect de la
planète, la nécessité de se montrer humble face à la nature,
l’idée profonde que c’est à l’homme de s’adapter à la
planète et non l’inverse…. tout cela n’avait encore rien d’une
évidence. J’ai en revanche été nettement moins convaincu par le
chapitre consacré au Jihad, qui passe un peu à côté de son sujet
(cf. l’article de V. Bontems cité plus haut), même s’il soulève
quelques points fondamentaux (notamment les questions liées à la
Missionaria Protectiva et au statut de prophète - le parallèle avec
La Boétie est franchement très pertinent). La partie consacrée au
rôle des femmes dans l’oeuvre d’Herbert n’est pas dénuée
d’intérêt, mais l’analyse me semble quelque peu légère et
l’auteur reste souvent à la surface de la question. Il n’est pas
inintéressant de choisir les personnages féminins les plus
emblématiques du roman et de questionner leur rôle, mais l’on
aurait aimé une analyse un peu plus poussée sur l’ordre du Bene
Gesserit, sur la place des femmes dans l’univers de Dune et dans le
discours de Frank Herbert, loin d’être toujours univoque. Le
chapitre, consacré à la figure du héros, incarné par Paul, ne
démérite pas non plus, mais très honnêtement ça respire un peu
trop la paraphrase. Bref, ce livre de Nicolas Allard souffre des défauts de
ses qualités, s’il se montre très pédagogique et simple d’accès,
il ne satisfera pas les lecteurs qui connaissent déjà bien l’oeuvre
de Frank Herbert et souhaiteraient une analyse profonde et poussée
de l’univers de Dune. En l’état il me semble que c’est un
livre qui propose un bon parcours pédagogique pour un enseignant qui
souhaiterait étudier Dune avec une classe de lycée, plutôt qu’un
ouvrage qui ouvrira des pistes nouvelles aux fans purs et durs, qui
connaissent le cycle sur le bout des doigts.
Au terme de cette recension, il paraît donc difficile de faire un
choix unique et définitif. Tous ces ouvrages ont des qualités
indéniables mais également quelques faiblesses. En fonction de vos
attentes, il faudra vous orienter vers l’un ou l’autre de ces
livres (voire plusieurs), mais l’ouvrage ultime sur Dune, à la
fois critique et amoureux, n’existe probablement pas. En ce qui me
concerne Dune, le mook et surtout l’ouvrage dirigé par Roland
Lehoucq au Bélial, forment une association que je trouve très
complémentaire ; mon côté fan est évidemment séduit par le mook,
par la richesse de son iconographie et des thèmes qu’il aborde,
mais sur le fond c’est bien l’ouvrage dirigé par Roland Lehoucq
qui s’avère le plus riche et le plus intéressant pour le lecteur
qui cherche à mieux comprendre les mécanismes profonds qui font la
puissance et la qualité de l’oeuvre de Frank Herbert.